Shampooing qui pique pas les yeux,

Une main qui traîne dans mes cheveux,

Pas eu le temps de faire mes devoirs

Ni envie de dormir seul ce soir.

Pas fermer la porte à clé,

Juste entre ouvrir les volets.

Comme toi j'avais peur la nuit,

Bandits cachés sous mon lit.

Les histoires pour t'endormir,

Ça m'a jamais fait dormir.

Les batailles de polochons,

J'ai toujours trouvé ça con.

Dors, dors, mais ne ferme pas les yeux.

Même quand le doute est le plus fort,

Faut pas glisser, tenir encore.

Dors, dors, mais ne ferme pas les yeux.

En chacun de nous y a de la lumière,

A toi de savoir ce qu'il faut en faire.

A toi qui vient juste derrière,

Je voudrais crier ce qu'il faut faire.

Mets pas tes pieds là, ça fait mal.

C'est pas vrai que tous les hommes se valent.

Les bras trop courts pour embrasser

Mais bien assez longs pour cogner,

J'en ai vu qui priaient peinards

Mais qui tournaient tout le temps le regard.

Dors, dors, mais ne ferme pas les yeux.

Ce qui nous éclaire vient de l'intérieur.

Personne peut arrêter ce compteur.

Dors, dors, mais ne ferme pas les yeux.

On ne peut pas aimer tout le monde

Et ceux qui le disent, disent des mensonges.

Mais c'est comme la course au trésor,

Si te y crois plus c'est que t'es mort.

Faut chercher encore et encore,

Jamais s'attarder dans les ports.

Dors, dors, mais ne ferme pas les yeux.

En chacun de nous y a de la lumière.

A toi de savoir ce qu'il faut en faire.

Dors, dors, mais ne ferme pas les yeux.

Ce qui nous éclaire vient de l'intérieur.

Personne peut arrêter ce compteur.

Dors, dors, mais ne ferme pas les yeux.

Tu ne peux pas aimer tout le monde

Et ceux qui le disent, disent des mensonges.

Dors, dors, mais ne ferme pas les yeux.

Même les soirs où le doute est trop fort,

Faut pas glisser, tenir encore.

Dors, dors.